Six siècles d’Histoire du végétal en anjou
Le roi René acclimate des plantes méditerranéennes en Anjou. Il introduit notamment la rose de provins, l’anémone, le muscat et l’abricotier.
Les grands explorateurs partent à la découverte des nouveaux mondes. Ils ramènent de leurs exploitations des plantes nouvelles, qui s’acclimatent particulièrement à l’Anjou.
Des personnages pionniers et entreprenants implantent leur activité de production de plantes à Angers, notamment les colporteurs de L’Oisans et André Leroy.
Création du premier laboratoire de recherche sur le trritoire : la station oenologique du Maine-et-Loire, chargée d’analyser et d’améliorer la qualité des vins.
Edgar Pisani initie un projet hydraulique d’ampleur pour aménager la vallée de l’Authion et en faire « la petit hollande Française », une zone de production horticole privilégiée.
Premières collaborations entre les chercheurs et les entreprises autour de projets cultures hors-sols.
Installation de l’OCVV (Office Communautaire des Variétés Végétales) à Angers. Cet office a pour mission de délivrer les certificats d’obtention végétal pour protéger les nouvelles variétés créées.
Création d’un pôle de compétitivité à vocation mondiale sur le végétal, Végépolys, à Angers.
Création du grand parc à thème du végétal, terra Botanica près d’Angers, véritable vitrine du savoir-faire végétal régional.
Inauguration du « campus du végétal » avec la maison de la recherche, lieu qui rassemble les équipes de recherche du végétal des différentes structures du territoire.
Le roi René acclimate des plantes méditerranéennes en Anjou. Il introduit notamment la rose de provins, l’anémone, le muscat et l’abricotier.
Les grands explorateurs partent à la découverte des nouveaux mondes. Ils ramènent de leurs exploitations des plantes nouvelles, qui s’acclimatent particulièrement à l’Anjou.
Des personnages pionniers et entreprenants implantent leur activité de production de plantes à Angers, notamment les colporteurs de L’Oisans et André Leroy.
Création du premier laboratoire de recherche sur le trritoire : la station oenologique du Maine-et-Loire, chargée d’analyser et d’améliorer la qualité des vins.
Edgar Pisani initie un projet hydraulique d’ampleur pour aménager la vallée de l’Authion et en faire « la petit hollande Française », une zone de production horticole privilégiée.
Premières collaborations entre les chercheurs et les entreprises autour de projets cultures hors-sols.
Installation de l’OCVV (Office Communautaire des Variétés Végétales) à Angers. Cet office a pour mission de délivrer les certificats d’obtention végétal pour protéger les nouvelles variétés créées.
Création d’un pôle de compétitivité à vocation mondiale sur le végétal, Végépolys, à Angers.
Création du grand parc à thème du végétal, terra Botanica près d’Angers, véritable vitrine du savoir-faire végétal régional.
Inauguration du « campus du végétal » avec la maison de la recherche, lieu qui rassemble les équipes de recherche du végétal des différentes structures du territoire.
Illustrations réalisées par Pauline Casters
Un peu d’histoire
Au XVème siècle, le roi René, comte de Provence, a introduit en Anjou des plantes méditerranéennes qui s’y sont acclimatées.
Au fil des siècles, les grands voyageurs ont ramené de leurs explorations maritimes des plantes à Nantes qui, transportées via la Loire au jardin du roi à Paris, ont été plantées dans des jardins du Val de Loire.
La pépinière est née à Angers au XIXème siècle avec André Leroy et des Colporteurs de l’Oisans qui sont venus s’installer en Anjou.
Vilmorin signa un premier contrat de production de semences dans la Vallée.
Dès cette époque, l’Anjou exporta ses produits végétaux via la Loire puis avec le chemin de fer.
Vigne, fruits, légumes, pépinières, plantes médicinales et semences se sont développées au XXème siècle avec la recherche et la formation qui ont accompagné la filière végétale.
Fin du XXème siècle, cette filière s’organise au sein de la technopole qui associe recherche, formation et production, les trois piliers qui ont formé en 2005 le pôle de compétitivité Végépolys.
Ce pôle a pour objectif de développer l’innovation, source de développement économique, avec les formations et des emplois en perspective pour la jeunesse et l’avenir du territoire.
Le pôle compte de nombreux adhérents : plus de 300 entreprises d’Orléans à Brest, des laboratoires et des centres de formation qui sont accompagnés pour monter ensemble des projets collaboratifs de recherche pour :
– créer des végétaux qui engendreront une consommation plus faible d’intrants et des impacts plus favorables sur la biodiversité, la santé et l’environnement,
– créer des végétaux facteurs de différenciation, qui ouvriront des nouveaux marchés et donc amélioreront la compétitivité des entreprises du pôle.
La dimension touristique est également intégrée, avec l’idée de développer conjointement deux économies : le végétal et le tourisme.
En juin 2019, Le pôle de compétitivité VEGEPOLYS fusionne avec le pôle Céréales Vallée pour devenir le pôle VEGEPOLYS VALLEY, pôle de compétitivité du végétal.
Pour aller plus loin
Pour en savoir plus sur l’histoire du végétal en Anjou : livre « Du roi René à Végépolys ».
http://www.terre-des-sciences.fr/actualites/les-plantes-naissent-et-fleurissent-en-anjou/
Découvrir le pôle de compétitivité VEGEPOLYS VALLEY
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